petit voyage "improvisé" au Chili

Publié le 7 novembre 2007 par alan

    bon , je profite d'avoir un palmier dans la main pour réviser mon partiel d'histoire des idées d'Amérique Latine de samedi pour vous parlez de mon voyage Mendoza-Valparaiso au mois de septembre (oui mais à ce moment là je n'avais pas internet).
    J'ai profité d'un pétage de plomb après 10 jours de pluie à La Plata (petite pensée pour les brestois!) pour aller voir Martine, Pierre et Fanch à Mendoza où, d'après mon guide du routard, il ne pleut que quelques semaines par an. J'ai donc sauté dans le micro, 17 heures de trajet (de nuit et les cars sont confortables) et me voilà chez Martine, sans trop de difficultées.
    Ha! j'oubliais que durant tout ce temps je me trimbalais une chiasse monumentale après avoir bouffé une merde (au sens figuré bien sûr) dans un restaurant où il devait rouler les empanadas sous les aisselles; je tiens donc à remercier mon médecin pour m'avoir refiler des anti-dyarrétique (merci google pour l'orthografe). je le revoie encore me dire "tu verras quand tu en auras besoin, tu me remercieras" et bien c'est chose faite (même s'il ne faut pas qu'il voie ce blog sinon il va s'inquiéter pour mon foie).

En fin d'aprèm, chose que j'ignorais totalement, julia est venue nous rejoindre chez Martine pour passer la soirée puis rentrer le lendemain (attention élément important pour la suite).

    C'était le "dia del estudiante" jour de beuverie monumentale avec des concerts et tous le bordel...sauf qu'on a tout raté (c'était l'aprèm et en plus il était interdit de boire...enfoirés d'hygiénistes) mais bon on a piché dans la rue comme de bons brestois.
    On s'est retrouvé ensuite chez pierre dans sa méga coloc avec une vingtaine de personnes (en fait une pension) à boire et à manger (enfin il était temps je peux vous le dire!). On y est resté un "certain temps" avant de décider de bouger en boîte de nuit, moment où Fanch nous a lâché (petit joueur) alors que je devais dormir chez lui en plus. On s'est donc retrouvé en boîte à picher comme des malades et je dois dire que je ne m'étais jamais autant éclater en Argentine (merci Julia et Martine)...bien sûr j'ai fini raide bourré à 5h du matin à vouloir rester plus longtemps alors que tout le monde voulait partir...
    je suis désolé de ne pas avoir de photos de la soirée (plus de piles dans mon appareil photo) mais par contre j'en ai du lendemain qui se passent de commentaires, on pourrait appeler ça "resaca en un techo de Mendoza" (gueule de bois sur un toit de Mendoza)

contrairement à ce qu'on pourrait croire Martine n'est pas morte!

vue du toit de Martine avec le coucher de soleil sur les Andes

Le soir suivant on aurait dû se prendre une autre murge dans une soirée en appart' mais pour le coup Julia et moi on s'est fait royalement chié (pour vous dire je n'étais même pas bourré à la fin). Et c'est à ce moment là que j'ai décidé de partir en stop avec Julia au Chili pour aller voir la mer parce qu'elle me manquait, au fond je suis sentiemental...ou pas.
Le lendemain (le dimanche donc) après une tentative avortée d'aller voir le "puente del inca" tout près de la frontière, nous avons eu un long périple avec Julia pour passer la fontière; avec le doute permanent de dormir au milieu de rien comme des cons.

sexe Julia,non! on a du marcher quelques km entre Uspalata et le poste de douane pour les routiers

on a eu tout le temps de voir le paysage qui n'était pas sans charmes

Ensuite por résumer on s'est fait prendre en stop par un chauffeur argentin qui n' a pas arrêté de chier sur les Chiliens (pas étonnant en soi) tout en buvant du "Fernet con coca" (boisson alcoolisée que je déteste, c'est dire) en roulant comme un malade dans les descentes et faisant du 20km/h dans les montées. Petit passage à la douane, qui n'était pas trop chiante contrairement à sa réputation. La suite est encore plus épique; on se retrouve comme des cons à la frontière avec la nuit qui tombe sans qu'un seul chauffeur ne veuille nous prendre en stop. Le garde-barrière ayant pitié (y'a pas d'autres mots) arrête un camion pour qu'il nous prenne, on se retrouve donc avec un chauffeur brésilien qui ne comprend l'argentin et dont la principale occupation est de faire des blagues à la radio à un de ses potes chauffeurs; le tout à 10 km/h pendant 2 à 3 heures. De plus, il nous plante comme des merdes à son arrêt dans le trou du cul du Chili; on a eu la chance d'attraper le seul taxi qui passait par hasard sur la route. Arrivés à la gare routière de los Andes, on apprend que le dernier car part dans 10 minutes...mais on a pas de sous. Et là, les gars de la compagnie de car nous laisse monter si on paye en arrivant à Valparaiso (le rêve quoi); j'adore les Chiliens (par contre j'ai un certain ressentiment envers les chauffeurs brésiliens. Au bout d'une journée comment dire , "remplie", on arrive donc à Valparaiso

putain la mer! je vous dit pas ce que ça fait après 2 mois sans la voir

J'ai pu voir aussi Marion et Elsa, on s'est fait une soirée dans la coloc d'Elsa puis une autre dans celle de Marion avec une bonne ambiance à chaque fois. Chez Elsa, Pame (une chilienne qui était l'année dernière à l'IEP) nous a préparé des fruits de mer (là aussi ça faisait du bien après 2 mois) avec un mec qui nous jouait de l'acordéon (génial mais bobo au possible...avec le rouge aussi, où franchouillard faut voir). La seconde soirée chez Marion, on s'est fait une soirée chez Marion (après avoir fait le tour des bars de Valpo avec Julia et un de ses potes qui s'appelait Felipe...enfin si je me souviens bien) super sympa.
Ayant mon bus à 8h le lendemain, je ne voulais pas dormir, Felipe a donc accepter de me sortir en boîte (une ambiance un peu bizarre dedans) puis d'aller sur une plage proche Valpo pour aller faire trempette dans le Pacifique. En bref une soirée géniale (j'imaginais que bourré en aussi peu de temps on pouvait faire autant de choses)

voilà. Chose promise chose due, j'ai pas bosser pendant 2 heures mais j'ai bonne conscience!